Depuis le 14 novembre, l’association Atmo Nouvelle-Aquitaine (anciennement AIRAQ) a lancé une veille olfactive sur le bassin de Lacq en partenariat avec la CCLO et les communes d’Abidos, Lacq, Lagor, Lendresse-Arance et Maslacq. Le 23 novembre, la CCLO a reçu les 36 bénévoles du réseau sentinelle qui assureront cette veille. Pour cela ils ont suivi une formation au langage des nez. Un certificat leur a été remis par l’Atmo Nouvelle-Aquitaine.

Le réseau de nez mis en place se compose de 2 typologies de bénévoles :

  • Le réseau sentinelle : composé de bénévoles et d’élus des 5 communes de la zone d’étude retenue : Abidos, Lacq, Lagor, Maslacq et Mont (Arance/Lendresse).
  • Les nez industriels : composé d’employés et de pompiers de la plateforme Induslacq.

Le réseau sentinelle a pour mission de :

  • Réaliser des olfactions standards : 2 fois par jour à horaire fixe (matin et soir), noter les caractéristiques odorantes de l’air à proximité du domicile (ou l’absence d’odeur) selon les odeurs de référence préalablement mémorisées.
  • Réaliser des olfactions complémentaires : en cas de perception d’une odeur en dehors des horaires prédéfinis.
  • Transmettre les résultats : les relevés (olfaction standards et complémentaires) sont transmis à AIRAQ par mail ou courrier web en fonction de la préférence de chaque nez.
  • Alerter en cas d’odeurs gênantes ou inhabituelles en appelant la coordination

Les Nez industriels ont quant à eux pour missions d’alerter dès qu’un incident significatif est constaté afin de faire un lien rapide entre intérieur et extérieur de la plateforme et d’intervenir en anticipation en fonction des opérations de maintenances prévues.

Afin que l’ensemble des sentinelles utilisent un langage commun pour caractériser les odeurs, elles ont été formées à l’utilisation d’un langage olfactif. Cette formation de 32 heures, qui s’est achevée le 23 novembre, permet de reconnaître 34 molécules odorantes dont 1 irritante, le SO2. 36 personnes bénévoles ont ainsi pu découvrir le monde des odeurs.

La veille olfactive a démarré le 1er novembre et durera un an. Les objectifs sont ici de faire l’inventaire des odeurs auxquelles sont soumises les populations, de suivre leurs expositions journalières, d’attribuer potentiellement les odeurs perçues aux sources émettrices étudiées et de définir le périmètre sous l’emprise odorante du site étudié.