La société spécialisée dans les progiciels de planification et de gestion du temps a emménagé, le 31 octobre, dans ses nouveaux locaux sur la zone du péage autoroutier d’Orthez-Biron. La CCLO a favorisé l’implantation de cette entreprise en lui proposant un terrain viabilisé, avec la création d’un accès et en facilitant les formalités administratives. La collectivité a également permis à Octime de bénéficier d’une aide publique au développement des entreprises. Entretien avec Guillaume Berbinau, président d’Octime.

Pour quelles raisons avez-vous souhaité implanter votre société à Biron ?

« Tout d’abord, pour une raison d’accessibilité. En effet, nous souhaitions nous rapprocher de l’agglomération paloise où se trouvent l’université et les écoles d’ingénieurs qui forment les profils que nous recherchons. Le choix d’Orthez répond aussi à une cohérence géographique au regard des lieux d’habitation de nos salariés. Il est évident qu’un accès direct au péage renforce aussi la visibilité de notre entreprise. Autre raison qui nous tenait à coeur, le bien-être de nos équipes. Ce nouveau bâtiment a été pensé justement pour leur offrir un cadre de travail agréable dans lequel ils puissent s’épanouir. Bien sûr, le fait de bénéficier localement de la fibre optique est un atout considérable. »

 

Comment expliquez-vous le succès d’Octime aujourd’hui?

« La loi des 35 heures a entrainé une complexité de gestion dans le code du travail. Les entreprises avaient besoin qu’on leur simplifie cette gestion et notre logiciel a répondu à cette forte demande. Notre positionnement a été de faire des offres spécifiques par métier suivant les conventions collectives. Nous avons pu ainsi répondre aux attentes de tous les secteurs d’activité, quelle que soit la taille de l’entreprise. Notre logiciel est par ailleurs accessible depuis les tablettes et smartphones avec un accès internet. »

 

Quelles sont vos perspectives de développement ?

« Aujourd’hui et ce depuis notre création en 1998, nous enregistrons une croissance annuelle à 2 chiffres. Nous sommes passés de 5 à 65 personnes en France et suite au rachat de la société espagnole SPEC, nous comptons 150 salariés dans le monde. Nous sommes devenus, en quelques années, un des 3 acteurs majeurs de secteur. Il y a encore des parts de marché à gagner en France et un fort potentiel de développement en Espagne et Amérique latine. Nous avons pour objectif de continuer dans une logique de croissance tout en restant à l’écoute d’autres opportunités de croissance externe. Pour cela, nous recrutons 7 à 8 personnes par an et 5 nous ont d’ailleurs déjà rejoint ce début de mois. »

 

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