Jacques Cassiau-Haurie, président de la Communauté de Communes Lacq-Orthez nous parle de recherche et développement sur le territoire.  

«  Notre politique couple étroitement recherche et implantation industrielle. 

Le Béarn possède un potentiel de recherche & développement peu commun. Le territoire de la Communauté de Communes de Lacq-Orthez (CCLO) accueille le GRL d’Arkema, le PERL de Total, ainsi que les centres de R&D de Toray Carbon Fibers Europe, M2i, SCE France (Hydro Québec), Scyll’Agro, Nankai Plywood, des laboratoires départementaux, des sociétés informatiques et les plateformes de transfert technologique du type Canoe. Les collaborations entre ces sociétés, les universités et la CCLO sont aussi nombreuses que variées : laboratoires mixtes, thèses, post-doctorants, stages étudiants mais également financements croisés pour l’achat de matériels analytiques, la construction de pilotes, des aides publiques à la recherche et la collaboration étroite avec l’Université Pau Pays d’Adour (UPPA).
Cependant, une de nos contributions les plus originales reste la construction de la plateforme technologique Chemstart’up avec des industriels, des collectivités territoriales et le GIP Chemparc. Elle accueille désormais 60 chercheurs privés et publics et le projet Lacq Green Valley, coordonné par le GIP Chemparc, permettra de conforter notre politique qui couple étroitement recherche et implantation industrielle. Nous concevons donc le rôle de la CCLO comme un ensemblier, un catalyseur de volonté pour donner de l’efficacité à l’économie locale avec, comme finalité, l’emploi. Nos thèmes prioritaires pour la recherche, en concertation avec la région Nouvelle Aquitaine, se portent sur la chimie, l’énergie et les matériaux.

Notre Communauté ne ménage pas ses efforts pour maintenir les unités industrielles existantes et apporter innovation et investissements industriels. Nous poursuivons nos discussions avec des acteurs industriels déjà implantés sur les sites chimiques et qui détiennent une partie de l’avenir. C’est le cas d’Arkema, Toray, Abengoa, Novasep, la Sobegi et à travers elle le groupe Total. Grâce à eux, plus de 500 millions d’euros ont été investis ces dernières années pour la production chimique. Un des leviers du développement économique passe enfin par la maitrise du foncier à travers la reprise de terrains industriels délaissés par leurs propriétaires. Par exemple, nous veillons à favoriser une répartition équilibrée des terrains dévolus à l’industrialisation et des terrains impropres à l’industrie pouvant accueillir du photovoltaïque ». 

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