C’est au pied du bâtiment de la Visitation, en bordure de la RD 817 que le nouvel aménagement orthézien, d’une surface d’un hectare, a été inauguré le 6 mars 2017. Le Président de la communauté de communes de Lacq-Orthez, Jacques CASSIAU-HAURIE, et le Maire d’Orthez, Yves DARRIGRAND, ont reçu à cette occasion la famille de M. Auguste Champetier de Ribes* dont le nom a été donné au nouveau square, 70 ans jour pour jour après sa disparition.

Cet aménagement est le résultat d’un travail collaboratif entre la CCLO, la mairie d’Orthez et un groupe de jeunes étudiants en construction paysagère au lycée agricole d’Orthez.
De sa conception à sa réalisation, le projet a été conduit par la CCLO tandis que la commune d’Orthez a assuré le déplacement de l’aire de jeux qui jouxte des zones pour se détendre sur un banc ombragé et une table de pique-nique pour déjeuner.

Plus concrètement, le service voirie de la CCLO a réalisé la construction du mur de clôture, le terrassement des allées (dont le chemin rejoignant la maison de retraite et l’hôpital) et a installé du mobilier adapté aux personnes à mobilité réduite.
Le service Espaces verts a réalisé le réglage des terres avec l’engazonnement, la plantation des massifs et des arbres (une quinzaine d’arbres aux essences locales) et le revêtement des allées. Ce dernier, composé de plaques alvéolées, est homologué pour permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite sur l’ensemble des allées du square. Les allées sont recouvertes de gravier de couleur.

Le coût total de l’aménagement du square est de 81 985 € TTC. Le coût du déplacement des jeux avec la mise aux normes est pris en charge par la commune d’Orthez à hauteur de 23 068 € TTC. Le reste de l’aménagement est financé par la CCLO pour un montant de 58 917 € TTC.

 

* Auguste Champetier de Ribes devient député des Basses-Pyrénées en 1924 et fonde la même année le Parti démocrate populaire qui comptera une quinzaine de membres à la Chambre. Appelé à plusieurs reprises à des fonctions ministérielles, il passe en 1934 du Palais-Bourbon au Palais du Luxembourg.
Champetier de Ribes fait partie des quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain à Vichy, en 1940. Il se retire aussitôt dans le Béarn où il devient président départemental du mouvement de résistance Combat, ce qui lui vaudra d’être arrêté et interné pendant dix-huit mois. En 1946, de Gaulle le nomme délégué du gouvernement provisoire auprès du tribunal militaire de Nuremberg. Il y représente l’accusation de la France, de la Belgique, de la Hollande et du Luxembourg. À son retour à Paris, Champetier de Ribes devient le premier président du tout nouveau Conseil de la République.