Le budget de la CCLO vient d’être voté. Quel changement par rapport à l’an passé ?

Tout d’abord, nous avons souhaité pouvoir faire coïncider le budget avec l’année civile, afin que dès le 1er janvier nous le mettions en œuvre.
Ce budget est un document réel de nos capacités actuelles.
Aujourd’hui, nous évoluons à une vitesse de croisière différente des années fastes. Ainsi, notre investissement se positionnera aux environs de 9 millions d’euros, après avoir été de 30 millions puis 20 millions d’euros. Pourquoi cette évolution ? Simplement parce que de gros investissements ont été réalisés ces dernières années (la zone d’activités Eurolacq II, la Maison Intercommunale des Sciences et de la Culture de Mourenx) et que d’importantes aides ont été affectées aux entreprises. La vente de terrains à Eurolacq II nous redonnera de la capacité à investir.

 

Pouvez-vous nous parler de la décision récente du jugement administratif suite à la requête de la CCLO ?

Nous avons bénéficié d’un jugement favorable du Tribunal Administratif en date du 29 décembre, condamnant l’Etat à verser à la CCLO la somme de 4 938 488 €. Ceci au titre de la non prise en compte de la part des salaires composant la taxe professionnelle et de l’institution d’une dotation de compensation.
Bien entendu, ce nouvel élément financier n’a pas été pris en compte dans l’élaboration du budget 2016. Par ailleurs, nous ne savons pas quand nous pourrons être crédités de cette somme.
De toute façon, nous ne souhaitons pas augmenter la fiscalité des ménages et des entreprises, et privilégions également un recours modéré à l’emprunt. Ainsi, notre capacité de désendettement reste dans des standards raisonnables.

 

Peut-on dire que la CCLO occupe une place significative dans le paysage territorial béarnais ?

Oui. Elle est même une institution majeure de celui-ci. D’ailleurs, nous avons été conviés au projet de constitution d’un Pôle Métropolitain du Béarn, qui pourrait se voir confier la gestion de l’aéroport de Pau-Pyrénées, la participation à l’UPPA et divers autres sujets transterritoriaux.
Nous avons initié, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé, l’élaboration d’un Contrat Local de Santé avec nos voisins de Salies, Sauveterre et Navarrenx. Des groupes de travail se constituent pour réfléchir à ces problématiques de santé ; l’épicentre de ce thème pourrait être l’hôpital d’Orthez.
Mais toutes les actions que nous initions ou auxquelles nous décidons de nous associer ont pour principal objectif de répondre aux besoins des habitants du territoire. C’est la raison pour laquelle, nous les avons interrogé sur leur vision du territoire d’aujourd’hui et de demain afin de mieux connaître leurs préoccupations, leurs besoins et leurs attentes. En nous faisant part de leur vision, nous sommes en mesure de construire, dans les 5 prochaines années, une politique qui soit en adéquation avec leurs aspirations et leurs idées.