Depuis le début de l’été, nous sommes confrontés à des plaintes déposées par des riverains de la plateforme industrielle de Lacq pour signaler des nuisances olfactives et des irritations liées à celles-ci.

La CCLO suit attentivement le déroulement des évènements et participe à toutes les réunions de travail. La dernière, en date du 3 septembre dernier, réunissait en Préfecture le Président Jacques Cassiau-Haurie, les industriels, les services de l'Etat, M. Dubreuil, vice-Président de la CCLO délégué aux risques, M. Mirassou, Maire d’Abidos et M. Rey, Maire de Lacq.

Les mesures prises par les industriels, avec le concours d’experts externes, n’ont fait apparaître aucun dysfonctionnement sur la plateforme. Les investigations vont donc se poursuivre par le biais  d’analyses de rejets effectuées lors de modifications temporaires de la marche de certaines usines.

Les premiers résultats

  • A ce jour*, les gênes ressenties n’ont pu être corrélées avec le fonctionnement d’une installation en particulier; les rejets ont respecté les normes réglementaires nationales.
  • Le caractère soudain des nuisances a mis en évidence un phénomène de bouffées.
  • Les résultats sur le dioxyde de soufre sont très inférieurs au seuil de 300 µg/m3, seuil au-delà duquel les autorités déclenchent une information aux personnes sensibles.
  • Les résultats obtenus pour les autres composés recherchés sont en dessous des limites de détection des appareils de mesure.
  • La réduction temporaire du mode de fonctionnement d’installations ciblées a permis d’écarter certaines causes envisagées.
  • Le recours à une analyse olfactive, réalisée par un bureau d’études spécialisé, n’a pas permis d’isoler une odeur ou une source industrielle à l’origine des nuisances. Elle a cependant permis d’orienter les investigations vers un meilleur ciblage et une meilleure caractérisation de la variation des émissions pouvant être à l’origine des nuisances.

Les actions en cours  

  • Poursuite du recueil et de l’exploitation des signalements.
  • Troisième campagne d’analyse pour capter les «bouffées» à l’origine des nuisances.
  • Mise à profit des arrêts programmés d’unités pour rechercher la ou les sources de nuisances.
  • Nouvelles interventions d’un « nez » sur les prochaines semaines. 

Les riverains de la plateforme seront informés par les industriels des résultats des mesures. Une lettre d'information leur a été par ailleurs adressée par l'ASL Induslacq au mois de septembre.

L’intégralité du communiqué de la Préfecture ici

Les élus et les agents de la CCLO restent très mobilisés sur ce dossier. Présents à chaque réunion en préfecture, disponibles auprès de leurs administrés, ils veillent, auprès des industriels et des services de l’Etat à la bonne marche du plan d’action pour que les recherches se déroulent dans les meilleures conditions possibles.

Le numéro de téléphone 05 59 92 21 02 est à la disposition de tous les habitants pour signaler toute gêne ou nuisance en provenance du bassin. Chaque signalement fait l’objet d’un examen très précis et peut être utile dans la poursuite des investigations. 

* Au 30 septembre 2015