Lors de son invitation le 21 mars 2019 à l’Hôtel de Matignon, le Président de la CCLO a porté à connaissance du Premier Ministre et de Madame Agnès PANNIER-RUNACHER (Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie) son besoin de réindustrialisation.

Lacq-Orthez a été labellisé le 21 mars dernier « territoire d’industrie » sous l’appellation « Lacq-Pau Tarbes ». 135 territoires ont obtenu cette reconnaissance de l’Etat qui les dote d’un fonds global de 1,3 milliard d’euros pour mener des projets de développement industriel ambitieux. Cette mesure répond à l’urgence de stopper la désindustrialisation en France sachant que l’industrie ne représente plus que 12,5 % du PIB contre 23 % pour l’Allemagne. 

La CCLO a travaillé pour faire émerger les projets qu’elle avait en gestation à l’échelle du Pays « Lacq-Orthez Béarn des Gaves ». La Région et l’Etat étaient prêts à entériner cette demande jusqu’à ce que les autres communautés béarnaises comprennent l’intérêt de concourir à ce label. Il a donc été décidé de mener une action commune sous la bannière du Pôle métropolitain Pays de Béarn.  

Les équipes associées ont travaillé de concert pour établir une liste de plusieurs dizaines de projets dont 6 concernent le territoire Lacq-Orthez :  

  • La filière hydrogènevert. La CCLO travaille en partenariat avec l’UPPA et Chemparc sur la base d’une étude initiée par le syndicat CGT et financée par la CCLO, le BDEAA, les industriels et la Région Nouvelle-Aquitaine.
  • La production de vapeur et d’électricité dénommée « Pavillon vert » (cette vapeur utiliserait le pipe de Yara vers Sobegi) ;
  • La création d’un Centre instrumental au service des industriels par l’UPPA ;
  • La production de biogaz sur Mourenx par le groupe Fonroche ;
  • La remise en état de l’embranchement ferroviaire depuis Artix vers Mourenx, Pardies, Noguères, Bésingrand pour le frêt ;
  • L’extension de la plateforme R&D et transfert technologique de Chemstart’up.

 
Aujourd’hui, à la faveur de la transition énergétique, de nombreux porteurs de projets manifestent leur intérêt pour les friches industrielles réhabilitées du territoire. C’est notamment le cas d’une société française de production d’hydrogène que le Président Jacques Cassiau-Haurie a reçue avec Chemparc le 29 mars dernier. Il est à noter que ces sites, outre leur embranchement avec le réseau ferroviaire, sont bien alimentés au niveau électrique. Ils sont aussi traversés par des pipes de gaz Terega.  

Le territoire vient par ailleurs d’obtenir la 3ème autorisation de la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) pour installer 15 M Watts de production d’électricité photovoltaïque.