Devant le terrain de la future implantation, de gauche à droite : Ronan Bébin, directeur régional de LIDL, Daniel Birou, maire de Pardies et conseiller communautaire de la CCLO, Robert Haget, adjoint de Pardies et conseiller communautaire de la CCLO, Patrice Laurent, maire de Mourenx et vice-président de la CCLO à l'économie, Jacques Cassiau-Haurie, Président de la CCLO, Hélène Vivien, responsable immobilier de LIDL, Didier Rey, maire de Lacq et vice-président de la CCLO à l'industrie et Jean-Marie Tercq, maire d'Artix et vice-président de la CCLO au foncier et à l'urbanisme.

Compétente en matière de développement économique, la communauté de communes de Lacq-Orthez (CCLO) mène une stratégie foncière engagée pour attirer des porteurs de projets, tels que celui de Lidl aujourd’hui, et créer de l’emploi sur le territoire.


Depuis six mois, ses équipes en charge de l’économie, du foncier et de l’urbanisme, travaillent avec l’entreprise pour créer les conditions de son installation. Nécessitant près de 25 hectares, le projet prévoit d’occuper un terrain de la CCLO encore disponible sur la plateforme de Mourenx – Noguères – Pardies – Bésingrand. Plus précisément une parcelle de 10 hectares située sur la commune de Bésingrand, et une de 15 hectares à Pardies, qu’il appartiendra au futur conseil communautaire de vendre à Lidl.


« C’est bien grâce à cette vaste réserve foncière, bien desservie par les infrastructures de
transport, que Lidl a choisi notre territoire,
déclare Jacques Cassiau-Haurie, président de l’intercommunalité. Avec 70 millions d’euros d’investissements prévus, et 300 emplois directs créés, c’est un projet majeur pour notre territoire. Nous sommes fiers de l’avoir accompagné jusqu’ici. »


Plateforme de Mourenx – Noguères – Pardies – Bésingrand : la reconquête industrielle d’une friche

Maitriser le foncier pour attirer les entreprises et reconquérir les terrains délaissés : voilà la
stratégie que la CCLO adopte depuis quelques années, en collaboration avec le groupement
d’intérêt public Chemparc et les acteurs économiques. A la croisée des communes de
Mourenx, Noguères, Pardies et Bésingrand, le plein renouveau de la plateforme du même
nom montre que c’est une stratégie payante.


De 162 hectares de friches acquises en 2018, à 115 hectares réinvestis aujourd’hui
Inoccupés depuis le départ des industriels Péchiney en 1991, et Celanese en 2009, ces vastes terrains d’un seul tenant ne trouvaient pas d’acquéreurs. Dans un contexte de recul des investissements dans l’industrie chimique depuis une vingtaine d’années en France et en Europe, et sans véritable politique industrielle nationale, aucun projet de reprise n’avait abouti, malgré une active prospection.


Chemparc et la CCLO ont alors imaginé un schéma de développement, qui réserverait les
parties inconstructibles à la production d’énergie solaire, et le reste à des projets innovants liés aux énergies renouvelables, ou nécessitant une main d’oeuvre nombreuse.

Début 2018, la CCLO a donc acquis la friche Péchiney à l’euro symbolique, et celle de Celanese pour 600 000 €. Devenue propriétaire, elle a pu nettoyer les terrains et les proposer à la vente, par lots adaptés. Résultat : 8 acteurs ont investi les lieux ou sont en passe de le faire à ce jour, injectant quelque 200 millions d’euros d’investissements et créant près de 450 emplois sur notre territoire. Au-delà des recettes de la vente des terrains, la CCLO percevra chaque année des revenus locatifs et fiscaux supplémentaires.


A côté du site Lidl, qui sera lui-même éco-conçu, les autres occupants auront pour point commun d’innover en matière d’écologie industrielle. Pôle multi-énergies, la plateforme facilitera la mutualisation des ressources entre ces différents acteurs, tout en confortant la présence des équipements et industriels déjà en place. Signes d’une reconquête, créateurs d’emplois, ces projets (re)placent l’industrie au coeur de la transition énergétique, 60 ans après la découverte du gisement de Lacq.

Carte de la reconquête industrielle d'une friche