Le budget a été voté à la majorité par le conseil communautaire le 12 décembre dernier.

Depuis plusieurs années déjà, les collectivités ressentent l’impact des finances nationales sur les finances locales. L’Etat exige d’elles de gros efforts financiers pour réduire le déficit public. C’est la raison pour laquelle la CCLO s’est attachée à répondre à ses priorités tout en ne dérogeant pas à son exigence de solidarité envers les communes et leurs habitants.

Ainsi, avec presque 10 millions d’investissement pour 52 millions de fonctionnement, une stabilité fiscale et un recours à l’emprunt modéré, la marge de manœuvre de la CCLO reste suffisante pour assurer es missions de service public et agir dans d’autres domaines.
Pour parvenir à l’équilibre, tout en gardant la capacité d’investir, des choix se sont imposés. Notamment celui de limiter le recours à l’emprunt à 2 millions d’euros afin de conserver un bon niveau d’investissement sans dégrader la capacité de désendettement.

Avec l’instauration de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères sur tout le territoire, c’est une évolution majeure, pour ne pas dire une révolution, qui s’opère au sein de la collectivité. Elle témoigne explicitement de l’esprit communautaire qui s’exprime aussi à travers la participation de la CCLO au Fonds National de Péréquation Intercommunale et Communale. En soutenant financièrement les communes bien au-delà de ce qui lui est imposé par la règle de droit commun, la collectivité affirme ainsi une réelle volonté politique à alléger le poids des charges supporté par les communes de son territoire.