Engagée dans le développement durable et solidaire de son territoire, la CCLO a souhaité mener une réflexion globale sur les déplacements, à travers un plan de mobilité rurale.

Permettre à tous de bien se déplacer, en limitant les émissions de gaz à effet de serre au sein d’un territoire à la fois rural, industriel et urbain comme le nôtre : voilà le grand enjeu du plan de mobilité rurale de notre communauté de communes.

Les grandes étapes

Lancée en 2018, la démarche s’appuie sur un diagnostic du territoire, qui permet de comprendre son organisation spatiale, mais aussi les pratiques et les besoins en mobilités de ses habitants, usagers et entreprises. Elaboré à l’automne 2019, il a servi de socle à une feuille de route stratégique, validée en décembre 2019.

Après une période particulière qui a chamboulé l’organisation initiale et le calendrier d’élaboration du plan de mobilité simplifié, la collectivité a pu reprendre et poursuivre la dynamique de cette démarche grâce à la mobilisation de tous les acteurs.

Les grands objectifs

Habitat dispersé, concentration des services et emplois dans les pôles urbains, population vieillissante, défaut de transports collectifs… En milieu rural, la mobilité se heurte à de nombreux freins, qui rendent l’usage de la voiture prépondérant, à 80%.

Outil d’accompagnement de la transition énergétique, le plan de mobilité rurale de la CCLO entend aussi répondre aux enjeux sociaux et économiques de déplacements, à travers 3 principaux axes.

 

1.  Accompagner le changement vers des pratiques douces, partagées ou connectées :

  • en sensibilisant les publics et en communiquant sur les offres existantes,
  • en développant les mobilités actives, comme la marche ou le vélo, avec des infrastructures adaptées,
  • en favorisant les mobilités partagées, comme le covoiturage,
  • en facilitant la mobilité connectée, à travers l’utilisation d’applis, de plateformes de covoiturage, du télétravail ou d’espaces de coworking.

 

2. Développer les mobilités solidaires :

  • en adaptant l’offre aux différents publics, avec une tarification sociale par exemple,
  • en créant des partenariats et des projets avec les acteurs locaux de l’insertion sociale.

 

3. Favoriser l’intermodalité, c’est-à-dire l'utilisation de plusieurs modes de transport au cours d'un même déplacement (marche puis train, vélo puis bus…) :

  • en coordonnant l’offre des différentes autorités organisatrices de mobilités, avec une continuité entre les territoires,
  • en articulant les différents modes de transport et en fluidifiant le passage de l’un à l’autre, en gare, entre les villes, sur une aire de covoiturage,
  • en renforçant le rôle des villes centres et leur offre de transport intra-muros.

 

En réponse à ces 3 grandes orientations stratégiques, des représentants des structures de l’emploi, de l‘insertion, de l’économie, du social, de l’Etat, de la Région, des collectifs se sont portés pilotes ou partenaires sur pas moins de 36 fiches actions.