A Lacq, la plateforme technologique Chemstart’up portée par la communauté de communes de Lacq-Orthez (CCLO) et le groupement d’intérêt public Chemparc, va de nouveau s’agrandir, pour la troisième fois depuis son ouverture en 2011. Propriétaire et maitre d’ouvrage des lieux, la CCLO lance un concours de maitrise d’œuvre pour construire trois bâtiments qui accueilleront les sociétés Arkema, M2i et Canoe.

 

3 690 m² de plus pour le développement du bassin de Lacq

Favoriser la recherche afin de créer de nouvelles productions sur le territoire : le pari est réussi pour Chemstart’up. Hôtel d’entreprises innovantes spécialisées dans la chimie fine, les nouveaux matériaux et la transition énergétique, la plateforme permet aujourd’hui à 6 sociétés et près de 70 chercheurs de créer des process en vue de leur développement industriel. Après les extensions de 2016 et 2019, qui ont permis à Canoe de créer des lignes pilotes en prolongement de ses travaux de recherche, cette troisième extension va permettre à Arkema, M2i et Canoe d’étendre leurs activités.  

 

Composé de laboratoires et halls techniques très spécifiques et sécurisés, ce nouvel ensemble accueillera les trois sociétés dans trois bâtiments distincts :

  • 1 600 m² pour Arkema, acteur mondial de la chimie de spécialités et des matériaux avancés,
  • 1 590 m² pour M2i, leader européen dans la protection biologique des plantes par phéromones,
  • 500 m² pour Canoe, centre de recherche et développement unique en France dans le domaine des composites et matériaux avancés.

Au total, 25 nouveaux salariés seront accueillis, ce qui portera le nombre de personnels réunis sur l’ensemble de la plateforme à près de 100. Prévue pour début 2022, la date de livraison des bâtiments reste susceptible d’être modifiée, notamment en raison des possibles aléas liés à l’épidémie de Coronavirus.  

Voué à renforcer la position d’excellence du bassin de Lacq en matière de développement technologique du futur, ce projet va aussi contribuer à relancer localement le secteur du bâtiment, frappé comme beaucoup par la crise sanitaire.

 

Un plan de financement partenarial

Le lancement du projet a été acté sur la base d’un rapport présenté par Didier Rey, vice-président de la CCLO en charge de l’industrie, validé par le bureau communautaire et le Président Jacques Cassiau-Haurie. L’opération fera appel à des aides de l’Etat, de la région Nouvelle-Aquitaine et du département des Pyrénées-Atlantiques. Les loyers versés par les entreprises accueillies contribueront également au financement. Leurs montants définitifs ainsi que celui de l’opération seront déterminés à l’issue des études de programmation et de l’avant-projet détaillé.