Aujourd’hui en France, nous achetons 60 % d’habits en plus qu’il y a 10 ans et nous les gardons deux fois moins longtemps. Dans le monde, l’industrie du textile émet 4 milliards de tonnes de CO2 par an, soit plus que les transports aériens et maritimes réunis. Elle est aussi une grande consommatrice d’eau et de pesticides, pour la culture du coton par exemple. Ajoutons que 240 000 tonnes de microparticules de plastique sont relâchées chaque année dans les océans à cause du lavage de nos tissus synthétiques, produits à base de pétrole. N’en jetez plus, la coupe est pleine !

Côté dressing, on reste tendance et responsable

Pour rester tendance en dépit de cette industrie qui fait tache, on donne une seconde vie à ses habits, articles de maroquinerie et linges de maison, encore en bon état ou non.

Draps troués, ceintures ou chaussures trop petites, pull acheté sur un coup de tête (car vous ne connaissiez pas encore la méthode bisou) :

  • Déposez-les, propres et en sacs, dans l’une de nos 74 bornes situées en déchetteries et sur tout le territoire, près des colonnes à verre.

 

Consultez la carte des bornes à verre

 

  • En 2021, vous en avez déposé 248 tonnes. Collectées par l’entreprise d’insertion sociale Le Relais 64, elles ont été triées dans le Gers.
  • Plus de 150 tonnes en bon état ont pu être revendues à bas prix dans les friperies solidaires Ding Fring ou dans des pays en développement.
  • 90 tonnes ont été recyclées en laines d’isolation ou en chiffons.

 

Quelques chiffres

7 kg de vêtements jetés tous les ans dans la poubelle verte par chaque habitant...

...et 28 kg de textiles sanitaires (cotons, couches...)

 

Côté cuisine et salle d'eau, vive le retour aux sources !

Meilleurs pour la santé, moins chers car durables dans le temps, moins gourmands en matières et en énergie et bien entendu, zéro déchet : on dit oui aux textiles sanitaires lavables.

Un gant tout simple pour se nettoyer le visage à l’eau, des cotons lavables, des culottes menstruelles, des serviettes et torchons en tissu comme au bon vieux temps, des couvre-plats, des éponges, des serpillières réutilisables… On peut trouver une multitude d’alternatives au jetable, faciles à adopter.

Puisqu’on est près de l’évier, on en profite pour passer un maximum aux produits solides et faire le tri dans ses produits d’entretien. Une savonnette pour se laver les mains, du vinaigre blanc, du savon noir et un produit multiusages non toxique et rechargeable pour récurer la maison, c’est simple, sain, économe, efficace.

Pourquoi s’en priver ? Les plus aguerris d’entre vous sont peut-être déjà passés à l’étape de la fabrication de leurs propres lessives ou dentifrices. Mais pour les novices, ces premières pistes auront déjà un impact très positif.